"Le voleur de Bagdad" (Marc Vollenweider)

Quelle émotion à la découverte du Site !

Sois béni des dieux, Marc Morell ! Je ne me souviens pas de toi car tu n'avais pas de barbe à l'époque...

J'ai retrouvé le chemin de l'école grace à Denis Saliba, mon cousin germain qui était dans la classe de Patrice Dominguez.

J'ai commencé chez Causse (rude personnage), j'ai fini chez Baldenweg et sans avoir à passer l'examen de sixième qui venait d'être supprimé. Et puis, le Lycée Gautier..

Jje n'ai pas encore parcouru tout ton site, je me réjoui déjà. J'ai eu un moment de tristesse car je ne trouvais pas la volée de 1948...J'ai été jeter une pop's sur 1947 et là j'ai retrouvé ma classe et le souvenir qu'à l'époque j'avais un an d'avance. Par la suite, je l'ai perdu à plusieurs reprises, histoire d'approfondir le programme. J'ai revu mon trés cher ami Daniel Curtillet qui nous a quitté il y a quelques années, j'ai revu Lor, Coste, Benoit, Tereza, Gaeger et, inoubliable, brillant et discret premier de classe Leradoux, le petit rat d'égout (pardon, l'enfance ne prend pas de gant).

Je vais te quitter, on se retrouvera. Comme point final je te rappelle celui de chaque année: le film ! Au jour dit, à la fin de l'année, nous nous mettions en rang par deux devant chaque entrée de classe et, sur l'ordre de nos maîtres, descendions joyeusement dans la classe de gymnastique. Là, avait été installé une salle de cinéma avec des bancs ou des chaises, je ne sais plus. On choisissait ses copains, on s'asseyait et Baldenweg peut-être, dans sa bouse noire ( je ne corrige pas le lapsus, il est trop beau mais il s'agissait de blouse noire tu l'as bien compris...pardon, ce doit-être la proximité des alpes suisses) dont les coutures étaient bordés d'un liseré rouge, imposait le silence. Dans l'obscurité, le bruit du projecteur annonçait le voleur de Bagdad. Il me semble bien que je l'ai vu plusieurs fois, je n'irai pas jusqu'à dire que c'était toujours le même film mais ce doit être un désir de retour aux sources qui doit biaiser mes impressions.

Marc Vollenweider - le 24 septembre 2000