Les coquillages avec du sucre (Philippe Chatelard)

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Écrit par Administrator   
Mardi, 26 Août 2008 22:25

Les coquillages avec du sucre (Philippe Chatelard, 46 rue Michelet, né en 1952)

 

Souvenirs, souvenirs comme chantait Johnny à l'époque ! Beaucoup de choses ont été dites ; je voudrais juste ajouter quelques souvenirs et noms à ce qui a été raconté.

Nos instituteurs et aussi nos institutrices….puisque c'est à l'âge de 5 ou 6 ans que je tombais amoureux de Madame Vix notre institutrice de Dujonchay, je crois.

Je me souviens aussi de Monsieur Calus dont les 3 batons avaient des tailles adaptées à la dimension de nos fautes…mais ce n'était des menaces, que des menaces….

Monsieur Lucat dont je n'ai pas encore vu le nom et Monsieur Rongeat, tout en douceur, dont le fils,Pilou (Philippe , je crois), était dans ma classe.

Mes camarades : Daniel Mesguish devenu un célèbre metteur en scène et encore je crois directeur du théâtre de Lille…son père avait une très bonne boucherie dans une rue perpendiculaire à Michelet. François Bartoli dont le père avait je crois une rotisserie, Jean Cohade dont le père représentait Jaguar, Amar qui est peut-être -car ils se ressemblent- celui qui présente la télévision…et tous nos amours de Dujonchay…et celui-là qui m'a volé ma Solido (une Vanwalle) et qui me l'a rendue peinte d'une autre couleur ! Aie, Aie, si j' le rattrape celui-là je lui fais sa fête, a Carbi, je te jure.

Les noyaux d'abricots : vous oubliez , chers camarades, la modernisation du jeu grâce aux boites de chaussures en carton (de chez Dalard, bien sur, en bas à gauche sur la rue Michelet..).On faisait des trous de tailles différentes, qui correspondaient au nombre de noyaux à gagner par le lanceur. Un noyau dans un petit trou pouvait faire gagner jusqu'à 6 noyaux du propriétaire de la boite ; Il y avait ceux auxquels on tenait et que l'on peignait …

Et les billes ! les agates et les grosses dont je ne me souviens plus le nom…et les " bille bouge " qui étaient hurlés lorsque la bille du lanceur "caressait" seulement la bille convoitée !

Et le petit magasin de bonbons en bas à droite de la rue : les coquillages avec du sucre au fruit, les premiers chewing gums et les bonbons qui changeaient de couleur au fur et à mesure qu'on les suçait…

Enfin les souvenirs plus difficiles. Les jours où nous nous retrouvions couchés au sol de la classe au son des mitrailleuses….et le bateau de Juillet 1962…

Ouala, Ouala cher Marc ; encore merci et que ce site vive le plus longtemps possible. Reçois mon meilleur souvenir….puisque la dernière fois qu'on s'est croisés, c'est dans la cour en fin d'année scolaire 1962. Si, si réfléchis bien…tu vas te souvenir.

Philippe Chatelard